du Vide de mes journées

Publié le par Suz

Bonjour.
Avant toute chose, préoccupation existentielle : pourquoi ai-je eu 92 visiteurs uniques hier alors que pas plus tard que avant-hier vous n'étiez pas plus de 34 individus à cliquer sur niocsamba? Je crois que c'est encore tchatroulette qui est dans le coup, mais pourquoi plus aujourd'hui qu'hier, je l'ignore.

À présent une mise en garde : ceci risque d'être un article plus personnel que ce à quoi je vous avais habitués ces derniers temps. Un peu à l'instar des articles que j'écrivais avant mon récent retour. Oui voilà, les articles à al sauce skyblog emo. Qu'importe.
Il est midi passé un mardi de période scolaire (mais pour ma défense juste après les vacances) et j'ai encore rien fait de ma journée. Je crois bien d'ailleurs que je ne vais rien faire de ma journée. Tout comme je n'ai rien fait de mes vacances (d'une semaine). Enfin je sors une fois et je me souviens presque pas de ma soirée donc c'est bien la peine. Du coup, je suis épuisée par trop d'excès, et je constate alors que je suis vraiment mais vraiment devenue une petite nature pour être éreintée à ce point par aussi peu. Ca me désole parce que quand je ferai mon tour du monde ça risque d'être bien plus épuisant donc j'ai intérêt à me renforcer physiquement et psychologiquement d'ici là. Enfin là n'est pas la question, puisque de toute façon en ce moment je ne fais pas de tour du monde ni rien. Donc épuisée j'ai une envie qui s'avère normale puisque la meuf de Lyon 3 Aida m'a fait part d'une envie similaire qui la travaillait en raison de trop de party : partir manger des légumes bio à la campagnes. Résultat? Rien. Pendant deux jours je m'ennuie et du coup je traîne sur twitter et facebook et du coup ça ne change rien de si j'était resté dans la modeste commune de Oullinville pour glander. Où est-ce que je veux en venir? J'y viens. Du coup : l'improduction à son summum, surtout que je me suis fait croire que j'avais besoin de cette translation de vecteur ville->campagne alors que non ça ne m'a rien apporté et encore une fois je conclut une semaine avec strictement rien de plus qu'avant que je l'entame. 
En bref : je ne fous rien de mes journées, de mes semaines, de ma vie et ça m'énerve. J'ose penser que l'essence du problème relève de ma vie sociale. Les gens dans mon entourage, ils sont un. Un à qui je n'ai rien à reprocher. Mais je me demande : est-ce que ça me satisfait de passer mon temps avec une seule et même personne? C'est un peu une solution de facilite. C'est complètement une solution de facilité. Ne pas remettre en question ma vie sociale, tout va bien puisque je sors avec Un, fait des trucs avec Un, qui est là dès que j'en ai besoin etc. Mais ça ne marche pas indéfiniment et voilà je me suis rendue compte que grâce à la présence presque permanente du brésilien dans ma vie, je ne faisais plus d'efforts pour voir qui que ce soit d'autre. Bon bien sûr ça n'est pas le seul facteur. Il y a aussi le fait que je me réfugie dans le travail, dans le repos, dans le fait que les autres n'ont pas le temps de me voir non-plus... Et j'en suis arrivée à plus ou moins perdre contact avec énormément de gens, je n'oserai pas dire "amis" si ce n'est au sens facebook. Là on peut me dire : quel est le problème? Reprend contact! Mais j'ai l'étrange sentiment, sensation, que je n'ai pas de légitimité à prendre l'initiative du contact. Je ne peux pas, je n'ai pas le droit, ça serait déplacé, une mauvaise idée, risque de conflit, d'échec. Une sorte de procrastination, mais un peu plus existentielle. Sauf que, ces gens que en mon for intérieur j'ai l'impression de ne pas avoir le droit de solliciter en premier, ils sont par mon processus de fuite de plus en plus nombreux, j'ai même que peur que cela représente un ratio de 3/4 des personnes avec qui j'aime passer des moment et dont j'aurais tendance à rechercher la compagnie.
Et alors? Et alors je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi j'écris ça, si ce n'est pour expliquer le manque de variété des expériences que j'ai pût conter sur ce blog ces derniers temps. Ou encore, pourquoi je vous ai encore dans mes amis facebook, alors que les choses tendent à dire que je ne cherche pas à garder contact. Ou encore, pourquoi j'ai néanmoins recommencé à écrire sur ce blog : je n'ai rien d'autre à faire. C'est bien simple, la chose la plus palpitante que je fais de mes journées en ce moment, c'est twitter. Pourquoi? Je pense qu'à ça avant de m'endormir #freaky.
Pour le moment, je vais continuer ce que j'ai commencé quand cette première année post bac a pris pour moi cette tournure détestable : réfugier l'innintérêt de mes journées dans la spéculation twitteresque et l'obcession vestimentaire. Au moins je tire de cette "expérience" un goût aiguisé pour "la mode", enfin les fringues quoi.

Sur ce, je m'en vais potasser le manuel de scrabble que le brésilien m'a prêté, ça c'est de l'enrichissement.  

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
W
<br /> <br /> Je viens de tomber sur ton blog en suivant un lien, et je me reconnais bizarrement dans ce que tu dis plus haut.. ou presque. Sauf que j'ai 22 ans (et toutes mes dentss) et que je suis un mec..<br /> <br /> <br /> J'aurais juste aimé savoir : tu as passé ton bac S l'an passé, soit. Qu'est ce que tu fais maintenant pour t'ennuyer autant ?<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Je suis en double licence science-po droit à l'université Lyon 2 et je suis sensée préparée le concours IEP que j'ai déjà raté l'année dernière.<br /> <br /> <br /> (j'ai toujours su que en mon for intérieur j'étais plus proche d'un mec de la 20aine que d'une teenz)<br /> <br /> <br /> <br />